L'AMI

Clôture à Kiffa de l’atelier de formation sur le traitement judiciaire des infractions liées à la traite des êtres humains et au trafic de migrants

Kiffa

L’atelier de formation sur le traitement judiciaire des infractions liées à la traite des êtres humains et au trafic de migrants, organisé par la direction des ressources humaines du ministère de la Justice, intitulé « Traitement judiciaire des crimes de traite des personnes et de trafic de migrants », s’est achevé mardi à Kiffa.

Un certain nombre de juges, de procureurs et d’assistants juridiques des cours d’appel d’Aleg et de Kiffa ont participé à cette rencontre.

Dans son discours de clôture, le directeur des ressources humaines, le juge Mohamed Vall Ould Lezgham, a souligné l’importance des recommandations et des observations formulées par les participants, qui seront prises en considération par le ministère, tout en se félicitant de la qualité des débats.

La deuxième journée de l’atelier a comporté trois présentations principales, dont celle sur les techniques spéciales d’enquête, présentée par le juge Omar El Ghassem, conseiller du ministre de la Justice, au cours de laquelle il a passé en revue le contexte juridique de ces techniques au niveau local et international, leurs objectifs et les mécanismes de leur utilisation dans la détection de la criminalité.

La deuxième présentation a porté sur les mécanismes de coopération judiciaire internationale, présentée par le juge El Houssein Cheikh Kebadi, directeur de la coopération judiciaire, qui a mis en lumière les approches juridiques et institutionnelles de la coopération judiciaire dans les crimes de traite des êtres humains et de trafic de migrants, ainsi que les difficultés qui y sont associées.

Le troisième exposé portait sur les mesures de protection des victimes et a été présenté par le juge Moulay Abdallahi Baba, directeur général du département des prisons et de la réinsertion, qui a passé en revue les conventions internationales et nationales, telles que la convention des Nations unies et ses protocoles, ainsi que les lois nationales pertinentes.

En conclusion, les observations et recommandations des participants ont été incluses dans le procès-verbal final de l’atelier, qui constituera un jalon important dans le renforcement des capacités des acteurs judiciaires à faire face à ce type de criminalité complexe et transfrontalière.

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