Le ministre de la Transformation numérique, de l’Innovation et de la Modernisation de l’Administration, M. Mohamed Abdallahi Oul Loulay, a présidé, lundi matin, dans la salle de conférence du ministère, l’ouverture de l’atelier de formation à la numérisation des services publics sur la base des ressources et des spécifications techniques.
Cet atelier de trois jours, financé par la Banque mondiale en collaboration avec l’Union internationale des télécommunications (UIT), vise à maîtriser les ressources et les spécifications techniques fournies par cette approche pour numériser les services gouvernementaux.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le ministre a expliqué que le lancement de cet atelier traduit l’engagement du secteur en faveur de la modernisation et de la numérisation des services publics, et son impact sur la manière dont les citoyens et les entreprises interagissent avec le gouvernement, et les types de nouveaux services qui en résultent afin d’atteindre le projet « e-gouvernement ».
Il a ajouté que cette initiative complète d’autres projets lancés par le secteur conformément à la vision du Président de la République de mettre la technologie numérique au centre du travail du gouvernement pour jouer un rôle de premier plan dans le soutien au développement, notant que l’approche GovStack facilite, accélère et rend la mise en œuvre des services gouvernementaux numériques plus fiable pour les citoyens parties prenantes.
Cette approche s’appuie, a-t-il dit, sur le cadre d’investissement numérique des OMD et encourage l’utilisation de « blocs de construction » qui peuvent être utilisés pour numériser n’importe quel service en fournissant aux gouvernements et aux institutions des outils et des lignes directrices de base pour concevoir et mettre en œuvre des services numériques fondés sur les meilleures pratiques internationales.
Il a salué les efforts de la Banque mondiale et de l’Union internationale des télécommunications (UIT) pour le soutien apporté par la première à ce projet par le biais de l’accord de prêt pour le projet WARDEP et pour l’engagement et le soutien de la seconde à l’égard de notre pays.
Pour sa part, le directeur du Bureau régional de l’UIT pour les États arabes, M. Adel Darwich, a indiqué que les TIC sont un catalyseur essentiel pour la réalisation d’objectifs de développement globaux.
À travers les résultats du Sommet arabe sur la société de l’information, la communauté des TIC a recommandé la nécessité de promouvoir des travaux supplémentaires pour construire un écosystème chargé d’atteindre les buts et objectifs du Sommet.
De son côté, l’expert principal de la Banque mondiale en matière de développement numérique, M. Eric Donnan, a passé en revue par vidéoconférence les domaines de coopération fructueuse entre la Mauritanie et la Banque mondiale, notamment ceux liés au développement du secteur numérique qui est considéré comme un levier vital pour les pays et leur permet d’être en phase avec les évolutions de l’époque.
Il a ajouté que le projet est présent en Mauritanie depuis plusieurs années dans le but de mettre en place une architecture de sécurité numérique efficace et facile qui permet aux citoyens d’avoir, où qu’ils soient, un accès facile et transparent aux services numériques.
Il a salué le développement remarquable du pays dans le domaine du numérique ces dernières années, en termes de mise à disposition d’une infrastructure sécurisée répondant aux besoins de la population sur l’ensemble du territoire national, ce qui en fait l’un des premiers pays africains à bénéficier du projet.
Mis en place par l’Union internationale des télécommunications (UIT) en 2020, le projet GovStack vise à aider les pays à créer des services publics numériques efficaces et facilement évolutifs pour permettre aux citoyens d’avoir un accès transparent à leurs dossiers administratifs, et regroupe plus de 20 pays dans différentes régions du monde et plus de 260 experts