Les travaux de la rencontre du Réseau des villes du Maghreb, ont débuté ce dimanche à Nouakchott, sous le thème: «Partenariat public-privé, attractivité des territoires et développement local».
Cette rencontre de deux jours vise à prendre en compte les problématiques de la région du Maghreb par les pays et les organisations régionales, en plus d’échange d’expériences et de bonnes pratiques, notamment dans les domaines de l’économie sociale et solidaire, du patrimoine et de l’innovation, de la gestion du dossier des migrants, d’accès aux services de base, de l’assainissement, des déchets et de l’eau.
Il s’agit également d’encourager la conception et la mise en œuvre de projets de coopération au niveau régional pour incarner les valeurs communes entre les villes du Maghreb et ouvrir des canaux de dialogue entre les différents peuples sur des questions d’intérêt commun.
La première journée de cette rencontre, organisée par la région de Nouakchott, a été marquée par la présentation de plusieurs exposés d’experts dans des domaines connexes, comme la définition du partenariat public-privé, le cadre juridique et les enjeux du partenariat entre les secteurs public et privé des trois pays participant aux travaux de la rencontre (Mauritanie, Maroc et Tunisie).
La Présidente de la région de Nouakchott, Mme Fatimetou Mint Abdelmalek, a souligné dans son discours que cette rencontre intervient dans un contexte international qui connaît une polarisation croissante sur les défis environnementaux, sociaux, économiques et sécuritaires et sur les répercussions de la pandémie de Covid-19 en raison de leurs impacts sur les économies des pays du monde, notamment la région du Maghreb et ses villes qui n’étaient pas préparées pour y faire face.
Elle a mis en exergue le climat d’ouverture des hautes autorités du pays aux communautés locales et considère les élus sont des partenaires incontournables, dans le domaine de l’élaboration et de la mise en œuvre de toute politique de développement destinée à réussir et à atteindre les objectifs, en raison de leur proximité avec le citoyen et de la connaissance précise de ses besoins et de ses priorités.
Elle a souligné que ce climat a été renforcé par l’annonce du Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, d’adopter la décentralisation comme une approche irréversible.