L'AMI

Lancement à Nouakchott d’un colloque scientifique sur le paludisme

Nouakchott

La Faculté des Sciences et de la Technologie de l’Université de Nouakchott a organisé, lundi matin, un colloque scientifique sur la drépanocytose en Afrique de l’Ouest.

Les participants aborderont des exposés sur le phénomène du paludisme dangereux et non dangereux en Afrique de l’Ouest en général, et les raisons réelles de la montée spectaculaire du deuxième type et moins dangereux, mais les chercheurs ont noté sa prévalence et sa gravité ces dernières années, ce qui les a conduits à discuter de ce phénomène et à chercher une solution.

Le Directeur de la Recherche scientifique et de l’Innovation au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Mohamed Yahya Ould Dah, a souligné l’importance de ce colloque comme un rassemblement de chercheurs nationaux et ouest-africains pour présenter leurs recherches sur le paludisme cellulaire dans la sous-région, ce qui contribuera à réduire sa prévalence et sa gravité après avoir bénéficié des résultats de ces recherches.

Il a indiqué que la recherche scientifique occupe une place importante dans le programme de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani que le gouvernement du Premier ministre, Mohammed Ould Bilal Messaoud travaille à mettre en œuvre dans le département de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Le directeur a également indiqué que le forum était une étape vers la promotion de la recherche scientifique et permettra aux chercheurs et aux doctorants de discuter des résultats de leurs recherches avec leurs homologues de la sous-région sur le paludisme à drépanocytose en Afrique de l’Ouest. Il permettra aussi de mieux mettre en réseau les chercheurs et d’améliorer la mobilité des doctorants dans la sous-région.

Le coordinateur national du projet de lutte contre le paludisme à cellules non collantes, M. Aliyen El-Boukhary, a souligné l’importance des objectifs suprêmes de l’atelier et de son rôle dans l’élévation du niveau de la recherche scientifique et l’amélioration de sa qualité en Mauritanie et dans les pays de la sous-région.

Le paludisme à cellules non grippales des trois autres espèces les plus répandues d’Afrique était devenu dangereux pour la population de la région en raison de leur concentration sur le paludisme à drépanocytose, qui était principalement dangereux. Les chercheurs s’en étaient rendu compte et ont travaillé à cet atelier pour aider à réduire sa propagation.

Il a souligné par ailleurs que le colloque était d’une grande importance car il a réuni des chercheurs, des enseignants et des doctorants de Mauritanie, du Sénégal et du Mali de cinq universités : l’Université de Nouakchott, l’Université Cheikh Anta Diop, l’Université d’Ates, l’Université Alioune Diop de Bambi, l’Université Gaston Berger, l’Institut Pasteur de Dakar, l’Institut de formation et de recherche sur le paludisme en République du Mali et l’Institut français de Recherche pour le Développement.

Ould El Boukhary a également indiqué que l’objectif de cette rencontre était d’encourager l’échange d’idées, la mise en réseau, la mobilisation et la motivation des jeunes chercheurs, la réalisation d’études préliminaires de terrain, l’obtention de financements et la publication de données dans des revues scientifiques.

Pour sa part, le coordinateur général du projet, M. Cheikh Sokhna de l’Institut français de recherche pour le développement à Dakar, a loué l’organisation de ce colloque qui constitue une opportunité pour les chercheurs ouest-africains de partager leurs expériences de recherche dans le domaine du paludisme drépanocytaire qui était d’un intérêt secondaire en raison de la gravité et de la non-prolifération.

Il a ajouté que ses collègues chercheurs des universités maliennes, sénégalaises et mauritaniennes étaient au niveau de l’événement lorsqu’ils ont observé la propagation de l’épidémie, ils ont organisé le colloque de Nouakchott pour l’endiguer et réduire sa propagation.

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