Assaba : Lancement de la deuxième phase de l’atelier de formation des animatrices des espaces sûrs

Le conseiller du wali de l’Assaba chargé des affaires juridiques et administratives, M. Sidi Mohamed Sidaty, a supervisé, vendredi, dans la ville de Kiffa, le lancement de la deuxième phase de l’atelier de formation des animatrices des espaces sûrs au niveau de la wilaya.

« Les femmes jouent un rôle central dans les sociétés et tout changement positif est tributaire de leur implication pour jouer leur rôle dans la société », a-t-il affirmé.

Il a ajouté que celles-ci constituent la moitié de la société en termes de nombre, et de par leur statut de mère, sœur et épouse, de facteur influent sur l’éducation et la formation.

Le conseiller a mis, par la suite, en exergue, la grande importance accordée par Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouwani, à travers son programme « Taahoudati », pour permettre aux femmes d’occuper la place qu’il leur convient en leur qualité de partenaire principal au développement et d’acteur majeur de la prospérité du pays.

« Une attention qui trouve toute son illustration dans la mobilisation des mécanismes permettant aux femmes de compter sur elles-mêmes politiquement, économiquement et socialement », poursuit-il.

Cette rencontre est la deuxième étape de la formation dont ont bénéficié les animatrices des espaces sûrs au cours de ces derniers mois et ouverte dans les villages au profit des filles déscolarisées et non scolarisées, a indiqué pour sa part, la Directrice de la Famille, de la Promotion de la Femme et du Genre au Ministère de l’action sociale, de l’Enfance et de la Famille, Mme Lebneick Mint Soulé.

Elle a ajouté que des ateliers similaires ont été également organisés dans les wilayas des deux Hodhs, du Guidimagha, du Gorgol et du Brakna.

Le directrice a exhorté, aussi, les animatrices sur le travail afin d’être en mesure de changer les mentalités au sein de leurs sociétés et de participer au processus de développement.

« Cette participation ne se matérialisera qu’en hissant le niveau d’éducation des femmes et leur disponibilité d’être actives dans leur société et leur pays », a-t-elle averti.