Les ministres de la Culture et de l’Artisanat, porte- parole du gouvernement, Dr Mohamed lemine Ould Cheikh, du pétrole, de l’énergie et des mines, M. Mohamed Ould Abdel Fetah et de l’hydraulique et de l’assainissement, M. Yahya Ould Abd Dayem ont commenté, jeudi soir à Nouakchott les travaux du conseil des ministres tenu plus tôt dans la matinée.
Prenant le premier la parole, le ministre de la culture et de l’artisanat, porte parole officiel du gouvernement a indiqué que le conseil a examiné et adopté un certain nombre de projets de lois de décrets et de communications dont un projet de loi relatif à la définition des conditions de qualification, de constatation et de répression des contraventions relatives à l’électricité et un projet de loi relative à la définition des conditions de qualification, de constatation et de répression des contraventions relatives à l’eau potable.
En réponse à une question sur l’article attribué au leader du mouvement FLAM non autorisé, le ministre a indiqué que ces déclarations, si elles sont exactes, constituent une sorte de dévouement à ses mentors et à de ceux qui l’ont soutenu pendant un certain temps, soulignant qu’il n’est pas étrange qu’il fasse ces déclarations, partant de son histoire avec ce groupe.
Le ministre a affirmé que les politiciens nationaux sérieux admettent communément que la Mauritanie est un pays musulman à 100% et que la question palestinienne pour les mauritaniens relève de la foi et des fondamentaux de la nation, soulignant que régime actuel a ancré ces fondamentaux à travers les mesures historiques qu’il a prises et qu’il a toujours agi en faveur de la cause palestinienne.
Il a mis en relief les positions honorables du Président de la République à ce sujet, notamment l’expulsion de l’ambassadeur israélien et la rupture des relations avec l’Etat hébreu.
Le ministre s’est déclaré surpris que cet individu soit un mauritanien, qu’il vive au sein des Mauritaniens et qu’il partage avec eux leurs douleurs et leurs espoirs et qu’en même temps il porte atteinte à la cause palestinienne ou s’allie avec les ennemis de cette cause qui ont torturé le peuple palestinien, qui l’ont expulsé et qui jusqu’à présent continuent de le persécuter.
Nous constatons quotidiennement sur les réseaux sociaux les images de la torture raciste et criminelle et qui cependant reste ignorée par ceux qui prétendent soutenir les droits de l’Homme.
A propos d’une question sur les causes de l’arrestation d’une activiste politique du mouvement IRA, le porte-parole officiel du gouvernement a indiqué que cette affaire fait l’objet d’une enquête en cours, soulignant que les données indiquent que cette dame a été instrumentalisée par une personne occidentale connue pour son hostilité à notre peuple et à notre Etat. C’est cette personne-là qui lui a dicté les déclarations qu’elle a faites, a-t-il dit. Il a précisé qu’il s’agit là d’une volonté délibérée de nuire au peuple mauritanien et d’entacher l’image du pays qui reste un exemple dans la lutte contre le terrorisme
Il a ajouté que le projet de loi définit la contravention à la règlementation en matière d’électricité comme toute prise ou acquisition, par quelque moyen que ce soit, de l’énergie d’une manière non autorisée ou tout acte ou comportement visant à entraver la marche normale du compteur ou encore toute action visant à ralentir ou à arrêter la marche de ce compteur ou la nature de l’enregistrement de l’énergie électrique ou la distribution de cette énergie électrique qu’un individu peut entreprendre au profit d’autrui ou destiner à des bâtiments en dehors des installations intérieures prévues par le contrat d’abonnement.
Le ministre a expliqué que les amendes pour les contraventions en la matière sont fixées de 30 mille à 100 mille N-UM. Cette peine est doublée et peut aller jusqu’à l’emprisonnement au cas où le délinquant est un employé de la SOMELEC.
De son côté, le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement a affirmé que le projet de loi permettra de consolider les acquis des dix dernières années dans ce domaine. C’est ainsi que le gouvernement, sur instruction du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a investi des centaines de milliards de dollars pour rendre disponibles l’eau potable sur l’ensemble du territoire national et notamment à Nouakchott où le problème de l’eau se posait avec acuité.
Il a expliqué que la contravention à la règlementation en matière d’électricité est définie comme toute prise ou acquisition, par quelque moyen que ce soit, de l’eau potable d’une manière non autorisée ou tout acte ou comportement visant à entraver ou à arrêter la marche normale du compteur ou à entacher la nature de l’enregistrement de la consommation de l’eau ou la distribution illicite de cette eau que peut entreprendre un abonné au profit d’autrui ou destiner à des bâtiments en dehors des installations intérieures non prévues par l’abonnement ou le manque de payement de dettes.
Le ministre a enfin indiqué que la sanction prévue pour les contraventions citées fixe une amende allant de 30 mille à 100 mille N-UM et en cas de non payement de cette amende la personne en cause peut être exposée à l’emprisonnement pour une durée de deux à trois mois.